Il s’agissait au départ de réorganiser régulièrement notre espace de travail pour déjouer l’influence qu’il avait sur notre recherche,  et   puis  pour   qu’il    soit  plus à l’image de notre binôme plasticienne/chorégraphe, donc atelier/studio.

Puis, cette activité est devenue une pratique à part entière, nous permettant d’entrer en relation avec l’espace de travail, espace de projection de de nos désirs, de nos attentes, de nos inconnue du moment. C'est devenu une pratique permettant de nous accorder tous les deux, prenant le temps qu’il faut pour arriver à une configuration, une station qui convienne à chacun, pour son aspect stimulant, rassurant ou incongru… suivant les jours.

 

          Lors de notre résidence à Roubaix, nous disposions, en plus du matériel habituel (deux micros sur pied, deux pupitres, un vidéo-projecteur, une caméra), de chaises et de banc en série. Ce mobilier nous a amené à créer des dispositifs pouvant accueillir un public imaginaire.

En outre, la pratique elle-même s’est avérée comporter un fort potentiel d’écriture scénique, tant pour son aspect plastique que chorégraphique et fictionnel.